Hier, en compagnie de mon père, nous avons fait une super pêche au doré sur le lac des Deux-Montagnes. Après avoir connu peu de succès à mon premier site de pêche, nous nous sommes dirigés vers un autre endroit où j’avais déjà fait d’excellentes pêches au doré par le passé. Nous avons commencé par pêcher de la manière qui m’avait souvent permis de faire de belles pêches à cet endroit, c’est à dire à la jig dans une grande fosse d’une vingtaine de pieds de profondeur où les dorés ont l’habitude de se concentrer après la fraie avant de regagner leur habitat estival. Malgré passablement d’efforts, nous n’avons pris que quelques petits dorés à peine assez long pour être gardés. Je décide donc d’attacher à mon bas de ligne un des nouveaux leurres de plastique souple de Rapala Crush City appelé The Mayor en couleur Chartreuse Pearl monté sur une tête de dandinette de 3/8 oz et de commencer à me laisser dériver plus près des structures rocheuses dans une profondeur de 10 à 14 pi et là Bingo! Les doré n’étaient pas dans la fosse, mais bien en périphérie le long des talus en chasse active de perchaudes et autres petits poissons fourrages. Nous avons donc rapidement pris plusieurs dorés, mais cette fois la tête moyenne était nettement plus intéressante…
Toutefois l’endroit était rocheux à souhait et nous avons rapidement perdu plusieurs dandinettes. C’est alors que je dis à mon père (qui commençait à en avoir assez de s’accrocher au fond… et moi aussi d’ailleurs) que nous allions changer de stratégie et commencer à faire de la pêche à la traîne avec des poissons nageurs à bavette en s’assurant de faire passer le leurre près et même au-dessus des structures rocailleuses dans une profondeur variant de 10 à 14 pi. De mon côté j’attache mon poisson nageur préféré sur le Deux-Montagnes, le réputé Hot’N Tot de Storm de couleur Green Fire UV, alors que mon père opte pour pour un ThunderStick MadFlash Deep de la même couleur. Ayoye! Le moins que l’on puisse dire c’est que nous aurions du essayer cette technique avant. Les dorés mordaient comme des déchainés et à chacun des nos passages dans les profondeurs payantes, nous subissions systématique les attaques de dorés de belles tailles. Mais il est rapidement devenu évident que le Hot’N Tot avait une longueur d’avance sur le ThunderStick et aussitôt que mon père a effectué le changement de leurre, les doublés ont commencés. Bref la morale de l’histoire, le meilleur pêcheur de doré demeure celui qui sait s’adapter à chaque situations!