Appâtage de l’ours : l’avantage des caméras cellulaires!

Là où je chasse l’ours dans les Hautes-Laurentides, j’ai la chance d’avoir du réseau cellulaire à certains endroits comme au site que j’ai choisi pour chasser l’ours. Évidemment j’en ai donc profité pour installer une caméra cellulaire, ce qui me permet de voir pratiquement en temps réel ce qui se passe au site appâté. Un réel avantage car mon secteur de chasse se trouve à plus de 3 heures de route de chez-moi. Grâce à l’observation de l’achalandage au site je peux déterminer si j’ai besoin de retourner appâter; en effet pour ne pas perdre l’intérêt des ours, il est important qu’ils ne manquent pas d’appâts durant plusieurs jours car on risque de les voir déserter l’endroit au profit d’autres « baits » aux alentours.

À titre d’exemple, la fin de semaine passée, mon partenaire de chasse est allé en forêt pour ouvrir son propre site d’appâts et je lui ai demandé d’aller rajouter de la nourriture dans mes barils. Suite aux visites intensives d’ours au cours des 10 derniers jours je me doutais bien que les barils devaient être assez vides et c’est ce que mon chum Daniel m’a confirmé. Il a donc ravitaillé le site avec un peu de nourriture et je vais moi-même aller porter d’autres gâteries dans les prochains jours.

La caméra cellulaire permet donc de savoir quand les ours commencent à visiter le site et de déterminer des tendances de visites des différents ursidés. Lors du moment de la chasse on arrive donc fin prêt sans même avoir à regarder les photos des cartes SD.

Cette année ce que j’ai observé c’est que la première visite d’un ours est arrivée tôt, soit le 10 mai. Puis rapidement les visites se sont accélérées et certaines journées j’avais des ours presque 24 heures sur 24… Comme il n’y aucun gros ours pour le moment, il est très difficile de déterminer le nombre, mais puisque j’ai des photos avec deux ours en même temps, je sais qu’il y a au moins deux « noireaux ». En analysant bien les photos et les traits physiques des ours, je crois qu’il doit y avoir 3 ours au total jusqu’à maintenant.

Puisque le meilleur temps arrive (juin), je ne suis pas pressé d’aller à la chasse et j’espère toujours voir apparaître un spécimen plus imposant. Mais en attendant j’ai beaucoup de plaisir à regarder plusieurs fois par jour les nouvelles photos qui rentrent sur l’application de mon cellulaire et sur l’ordi aussi. Ça devient une vrai drogue…

Comme caméra, j’aime bien la SPYPOINT Flex-Plus, qui grâce à sa capacité de batteries supérieure, m’évite de manquer de « jus » au mauvais moment. Je l’ai même testée l’an dernier sur un appât à chevreuil très visité et je n’ai jamais manqué de batteries. Les photos transmises sont en basse résolution, mais il est tout de même possible de faire envoyer les photos les plus intéressantes en haute résolution.

Si jamais vous avez du réseau cellulaire là où vous chassez l’ours où le chevreuil, ne manquez pas cette chance incroyable d’avoir des yeux en permanence sur vos sites de chasse en installant une caméra cellulaire. Il y a de fortes chances que comme moi vous deveniez accroc…

Le premier ours est rentré au site d’appâts le 10 mai.

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Les ours visitent le site à toute heure…

Cet ours semble avoir une tache blanche sur le front. Pas évident de différencier une boule noire d’une autre. Il faut essayer de trouver des traits physiques qui les distinguent.

 

Chacun son tour…

 

Chamaillage pour le « bait »…

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