Message du MELCCFP:
Pour la toute première fois, une étude dresse un portrait de la santé du dindon sauvage au Québec.
Depuis 2021, en collaboration avec le Centre québécois sur la santé des animaux sauvages, L’Union des producteurs agricoles – UPA et la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs, nous avons mené cette vaste enquête.
But de l’étude : mieux connaître les maladies et parasites qui touchent le dindon sauvage, désormais bien présent au Québec.Grâce à la participation des chasseurs et des directions régionales de la faune, près de 260 dindons ont été analysés et 56 pathogènes recherchés.
Les résultats sont rassurants :
Absence de grippe aviaire et de salmonelle Risque très faible pour les élevages bovins Présence de quelques microbes courants chez les oiseaux d’élevage (ce qui est normal vu leur parenté) Aucun foyer d’infection détecté
En résumé : les risques de transmission de maladies aux animaux de ferme sont minimes.
Un point de vigilance demeure : un dindon sauvage exposé à un pathogène présent dans un élevage pourrait ensuite le transporter ailleurs. Comme les dindons ne peuvent pas être traités en nature, la prévention reste essentielle.
Recommandations :• Éleveurs : appliquez rigoureusement les mesures de biosécurité (fumier, accès aux bâtiments, etc.).
• Chasseurs : portez des gants et désinfectez bien votre équipement après manipulation.
De simples gestes qui contribuent grandement à protéger la santé de nos élevages et de la faune sauvage !
Crédit 
Florent Archambault
Florent Archambault
